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Sanctuaire de la Sainte Poutre et du Graal Unifiés
 
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 le roman de Beep - livre I : la révélation

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beebeepee
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MessageSujet: le roman de Beep - livre I : la révélation   le roman de Beep - livre I : la révélation EmptySam 16 Sep à 19:13

*Beep fit son entrée dans la salle des moines copistes. C'était une pièce de la taille d'une cathédrale, emplie d'un silence profond que seuls venaient troubler les plumes d'oie et les innomblables dents des lombrics enluminurophages. Il s'approcha d'un petit moine chauve inoccupé et lui remis une citerne blindée en lui indiquant que le texte qu'il devait copier se trouvait à l'intérieur. Après avoir parcouru les premières pages, le moine laissa paraître son horreur et Beep sa bouteille d'eau de vie.*


AVERTISSEMENT DE L'AUTEUR
Vous allez peut-être bientôt vous retrouver devant la tâche gigantesque de lire mon oeuvre. Rien ne vous force à tout lire. Toute réclamation faite à la fin de la lecture totale de cette histoire sera classée sans suite. Vous étiez au courant des risques encourus en lisant tout ça. Vous avez à faire ici à une version remasterisée de mon histoire, déjà parue dans sa majeure partie sur le forum de mon ancienne alliance, où elle avait provoqué de nombreux mouvements de foule et autres comas éthyliques. Quelques éléments peuvent faire référence à mon ancienne alliance, à des membres de cette alliance, à un monde imaginaire, ou à des boissons étranges. Je m'excuse de tous les désagréments qui pourraient en découler. Bonne chance à tous les lecteurs...



EPISODE 1
*si l'on attend la fin de cette pénible histoire, ce n'est pas à cause du suspense...*

Ce matin en me réveillant j'eus une pensée horrible : et si je mourrais aujourd'hui ? Après m'être répondu que c'était stupide je me levais et regardait autour de moi : dans la chambre capitonnée de l'asile où j'étais enfermé il n'y avait que deux choses : une pile de playboys jaunis par le temps (ceux qui sont récents sont trop de femmes à trois bras je trouve) et un créateur instantané de nounours choco, ma seule source de nourriture. Mais aujourd'hui il y avait quelque chose de plus : une lettre, rose à pois verts de plus. L'écriture était tordue, étrange, comme si son auteur avait consommé une douzaine de bouteilles de chartreuse verte avant de l'écrire. Il n'y avait pas grand chose d'écrit, juste : "Tu peux pas sortir tant que t'as pas de boulot ? Et bien on n'en a un pour toi !" La signature était illisible mais elle semblait venir des bureaux de la Dark Project.

Je montrai ensuite la lettre au directeur de l'asile, qui me dit : "il faut en savoir plus !". Il me gribouilla une autorisation de sortie, d'ailleurs il avait l'air assez content de me voir partir. Avant de fermer la porte je l'entendis marmonner "maintenant je vais enfin savoir ce que ça vaut cette revue là !". Etant donné que j'étais un fou en sortie autorisée, on me fournit un vaisseau pour mes déplacements. Enfin, la clé de contact volait autour de moi comme une mouche, alors je me suis dit que c'était pour moi. Après l'avoir écrasée contre la vitre avec un droïde tapette, je me dirigeais vers le véhicule qui allait me mener aux bureaux de la DP...
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MessageSujet: Re: le roman de Beep - livre I : la révélation   le roman de Beep - livre I : la révélation EmptyDim 17 Sep à 9:37

EPISODE 2
*ah ! la colle forte en tube*


Je roulais depuis bientot 12 heures. On m'avait dit que les bureaux de la DP étaient situés à environ 3km de l'asile, ms je crois que le fait que je ne savais pas lire m'empêchait de savoir vraiment où je me trouvais. Je tripotais les boutons de la voiture pour trouver l'option bain de pieds quand j'entendit un gros boum suivis de bruits de metal frottant contre de la guimauve. Apparement j'étais rentré dans un cactus de signalisation et celui gisait dans une pharmacie, ses deux jambes battant dans le vide, au milieu de boîtes de dolicrane.

Son créateur instantané de nounours avait du être endommagé car le carrefour commençait à se remplir d'une vague de trois mètres de haut composé de ces friandises. Je n'arrivais pas à ouvrir les portières et le toit de la voiture commençait à se courber sous le poids du chocolat. J'ouvrais finalement la fenêtre et commençait à nager aux milieu de la guimauve. Au bout de plusieurs minutes je ne trouvais toujours pas la surface et je commençait à manquer d'air. Je croisai de temps en temps d'autres personnes aussi paumées que moi, errant en tous sens dans ce décor apocalyptique. Je commençais à voir des éléphants roses ainsi que des cactus partout et je me demandais si ce n'était pas la fin...

Mais après quelques mouvements de crawl j'arrivai enfin à la surface. Autour de moi il y avait toujours la même chose : nounours, nounours, nounours. Des mouettes se posaient au milieu de la guimauve et commençaient à pêcher du nounours. Le cerf-volant solaire d'alimentation du cactus flottait au-dessus du carnage. D'autres personnes commençaient à émerger ainsi que des cadavres qui avaient du périr, les poumons remplis de chocolat. Je m'approchais d'un des cadavres pour m'appuyer dessus car je commençais à fatiguer.

En grignotant de la guimauve je regardais les mouettes se gaver de chair humaine et de chair nounoursienne à en éclater jusqu'à ce que j'en vois une mangeant de la guimauve disparaitre sous la surface dans un tourbillon de nounours. Une dizaine disparaissait ainsi et je commençais à avoir peur : qu'est-ce qui peut bien en avoir après des mouettes mangeuses d'homme et de nounours ? Et tout à coup je vis la surface de guimauve bouger devant moi. Il y a une sorte de requin qui nage en ces eaux ! Je me mis à nager le plus vite possible en écartant les mouettes qui me bloquaient le passage d'un coup de nounours mais d'un seul coup, une douleur violente derrière la tête, et tout disparait.
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MessageSujet: Re: le roman de Beep - livre I : la révélation   le roman de Beep - livre I : la révélation EmptyLun 18 Sep à 21:38

EPISODE 3
*où tout le monde se demande pourquoi un modo comptissant n'arrête pas cette histoire inintéressante et désolante*

Je me réveillais je ne sais pas combien de temps plus tard avec un énorme mal de crâne. Apparement j'étais dans une cellule en plastique, avec une trappe aménagée au plafond pour me balancer du pot-au-feu. Je me demandais si je n'étais pas revenu à l'asile. Je savais qu'il y avait une porte quelque part mais je savais pas où. Prenant le contenu de mon assiette, je l'étalais sur les murs jusqu'à ce que je trouve enfin cette porte. Ensuite je pris un morceau de boeuf filamendreux et je commençais à essayer de crocheter la serrure.

Mais apparement on m'avait vu sur la caméra car on me mit une musique horrible qui me fit tomber à terre et me tordre de douleur.
"Ce matin, un lapin, a tué un chasseur !"
Au bout d'un quart d'heure qui me sembla une éternité la musique s'arrêta enfin. Je respirais péniblement tout en réfléchissant à mon problème. J'ai attendu une heure, me suis mis des carottes dans les oreilles et ai recouvert le plafond avec un petit de morceau de boeuf écartelé. Ensuite j'ai recommencé à forcer la porte.

Ce fut à ce moment-là que la trappe s'ouvrit et qu'un lourd colis tomba dans la pièce. Il y avait une sorte de minuteur dedans car j'entendai un petit tictac. C'est alors que pris de panique je me suis jeté sur le colis avant de faire un bond en arrière, de me fracasser la tête contre la vitre et de regarder mes mains. Elles avaient comme rétréci à cause de la soude qu'il devait y avoir sur la boîte. Ce fut alors que le colis explosa avec un bruit sourd.

Tout devint noir et je me sentis soulevé du sol. J'entandai du bruit autour de moi dans le noir. Pendant une ptite minute le bruit continua puis il s'interrompit aussi brusquement qu'il était arrivé. Ce fut alors que je vis une pub "injectez-vous Twix !" suivie d'une autre "mangez des nounours !", comme à l'intérieur de mes yeux. Lorsque je voulus toucher mes paupières, je me rendis compte qu'il y avait un trou a cet endroit là...
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MessageSujet: Re: le roman de Beep - livre I : la révélation   le roman de Beep - livre I : la révélation EmptyMar 19 Sep à 21:59

EPISODE 4
*les lettres de menace sont restées sans succès*

Après avoir regardé des pubs pendant dix-sept heures d'affilée, on devient un autre homme, je peux vous le garantir. Surtout que quand vous voulez vous assommer contre un mur pour ne plus avoir à regarder ces atrocités de pubs pour Snickers, vous vous rendez compte qu'ils sont élastiques.

Une fois, après avoir rebondi pendant 1h14 d'affilée sur ces murs, j'entendis quelqu'un marcher dans un des couloirs voisins. Cette personne semblait porter quelque chose de lourd, qui trainait sur le sol. Il y eut un bruit d'un objet fendant l'air et d'un rideau s'écroulant au sol. Et, pour une fois, au lieu de rebondir contre un mur, je passais au travers. J'ai volé quelques secondes dans le couloir, avant d'exploser la vitre blindée quatre épaisseurs qui faisait office de mur pour la cellule d'en face.

Quand je me suis réveillé trois heures plus tard, secoué par de petites tapes, je me suis demandé tout d'abord pourquoi ils avaient fait un parfum inspiré de l'odeur du lama, avant de me rendre compte que c'était une pub. Je me suis relevé péniblement, les bras douloureux, j'avais l'impression d'avoir des éclats de verre inscrutés dans tous mes membres. Soudain, une main tira violemment la mienne et m'entraîna dans le couloir. J'ai voulu parler à ce moment là, mais avoir une quinzaine de dents en moins et des morceaux de verre plein la langue ne m'aida malheureusement pas.

La personne qui m'entrainait me faisait aller de plus en plus vite, m'obligeant presque à courir. Et ce n'était pas facile avec les choses glissantes, gluantes, collantes qu'on trouvait par terre, les masses informes qu'il fallait enjamber... On me posa brutalement sur une chaise et on alluma une perceuse. Je me demandais ce qu'on allait me faire, lorsque je sentis l'appareil percer mon crâne et fonctionner près de mon cerveau. Et soudain, à nouveau, une violente douleur dans la nuque...

Lorsque je me réveillais quatre heures plus tard, j'avais de nouveau des yeux....
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MessageSujet: Re: le roman de Beep - livre I : la révélation   le roman de Beep - livre I : la révélation EmptyMer 20 Sep à 15:00

EPISODE 5
*beebee strikes back again*

Je clignais de nombreuses fois des yeux pour m'assurer que ce que je voyais autour de moi était réel. J'étais dans une sorte d'infirmerie, au murs d'un blanc aveuglant tachés de sang. Il y avait des morceaux de verre partout, venant de l'ancienne baie vitrée qui donnait sur le couloir, maintenant explosée. Le couloir était plus sombre, mais il était rempli lui aussi de morceaux de verre, de lambeaux de chair dégouliants de sang et de guimauves éparpillées par ci par là. Il y avait dans la pièce une énorme perceuse étincelante qui se trouvait sur une sorte de table d'opération.

En observant mes bras je me rendais compte qu'il y avait de nombreux morceaux de verre incrustés dedans. Je fouillais sur moi pour voir si la personne qui m'avait sauvé m'avait laissé un mot, ms non, rien. Juste un nounours choco, mangé aux trois quarts. Vu qu'il n'y avait rien d'intéressant dans la pièce, je me préparais à sortir, avant de me rendre compte que je n'avais pas de chaussures. Mais apparement je n'étais pas le seul dans ce cas-là puisque des traces de pas de plus en plus ensanglantées partaient dans le couloir.

Je penchais la tête dans le couloir pour voir si je pouvais trouver des chaussures à proximité. Je ne savais pas ce qui s'était passé, mais il y avait des vitrés enfoncées, des murs défoncés et des cadavres explosés tout le long. Aucun d'eux ne semblait avoir de chaussures, ni de pieds d'ailleurs. Mais l'un d'entre eux semblait encore en avoir, toutefois son corps se limitait à ses jambes, qui étaient d'ailleurs assez courtes. Plutot que de marcher sur le verre et de découper les pieds, je me décidais à atteindre les chaussures le long du mur, en m'accrochant à tous ce que je pourrai, trous dans le mur, fils électriques...

Ce fut long, lent et pénible. Il n'y avait aucune prise. Les fils électriques envoyaient des étincelles un peu partout, et le mur était parfaitement lisse. Finalement je me résolus à prendre la perceuse, à faire des trous dans le mur, et à planter les bras ou les jambes des cadavres. D'ailleurs ce n'est pas facile de découper des bras et faire des trous à une main, tout en s'agrippant à une jambe avec son autre main. Mais au bout d'un moment on commence à prendre l'habitude...

Soudain, arrivé presque aux chaussures, je perdis un peu de ma concentration et tombai lourdement les fesses dans le verre. Ouille. J'entendis une bonne douzaine de fois l'écho de mon cri. Ils furent bientôt masqués par des bruits de précipitation, comme si une dizaine de sangliers accouraient vers moi... Je me dépêchais de mettre mes chaussures avant que la troupe n'arrive, avant de me rendre compte qu'elles étaient trop petites, qu'elles avaient de hauts talons et qu'ils étaient cassés. J'avais à peine fini de les mettre que j'étais encerclé par une dizaine de gardiens, lourds, obèses, qui avaient tous quelque chose de cochonnesque.
- Rends-toi ! dis l'un d'eux, qui ressemblait étrangement à un morse avec deux pattes.
- Oui, nous sommes plus nombreux que toi ! répétèrent les autres.
Et prenant ma perceuse à deux mains, je leur répondis :
- Peut-être, ms j'ai vu tous les Bruce Lee...
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MessageSujet: Re: le roman de Beep - livre I : la révélation   le roman de Beep - livre I : la révélation EmptyVen 22 Sep à 22:35

EPISODE 6
*la fin est proche... ou peut-être pas*

Les gorilles autour de moi avait tous une matraque, la plupart ensanglantées, une qui avait un oeil inscrusté dans le plastique mais un d'eux avait du la perdre car il avait une jambe à la place. Elle luisait de graisse et il avait du mal à la tenir. Je les observai un à un, l'oeil noir, pour découvrir leur faille. Elle ne fut pas longue à découvrir. D'un geste de la main je les invitai à engager le combat.

Ils plongèrent tous sur moi comme un seul homme, à qui on aurait enlevé le cerveau. Heureusement j'avais sauté juste avant que la masse informe de ces soldats ne s'ébranla. Le choc fut terrible, violent et sourd, comme si deux colonies de cochons avaient éventré au même moment un destructeur. Au sommet de mon saut, je mis en route la perceuse, et je plongeais perceuse la première dans l'épais tas de chair qui s'était formé sous moi. La perceuse traversa plusieurs têtes, le sol, une sorte de phacochère qui se trouvait à l'étage au-dessous, le sol, et une espèce de grand lézard vert avec plein de dents rotatives, avant qu'elle ne s'arrête, manquant de carburant.

C'était bien dommage, car dans l'égout où je me trouvais maintenant il y avait devans moi une dizaine de grands dinosaures, qui ouvrait leurs bouches dégoulinantes de sang, leurs yeux exorbités par la faim et la chartreuse qui, comme tout le monde le sait, étant l'élément le plus abondant et le moins cher de ce monde, avait remplacé l'eau dans les douches et les WC, et coulait donc en abondance dans les égouts, qui étaient donc cachés, surveillés, protégés de la population pour éviter une ivresse planétaire. L'un des reptiles hoqueta et un autre, après m'avoir regardé avec des yeux d'ivrogne, s'éffondra dans le liquide et se mit à ronfler. Les oreilles des autres dinos se mirent à flotter dans le vent qui émanait de lui. Toutefois, le plus grand des dinos semblait bien décidé à m'avaler, malgré les effluves d'alcool qui stagnaient dans la pièce et me donnaient la nausée.

Il commençait à s'avancer vers moi, et j'étais bien triste de ne pas avoir de scie circulaire. Ensuite je ne suis pas tout à fait sur de ce que je raconte car l'alcool a eu quelques effets sur ma mémoire (tout le monde connait ça ). Donc, pendant que le dino s'avançait vers moi, une dizaine de gorilles arrivèrent par le trou qu'il y avait dans le plafond. Le plus grand d'entre eux, coiffé d'un bonnet de bain rose, tourna vers moi sa tête flasque qui s'écrasait sur sa tête comme un ballon rempli d'eau, et émis un rugissement. Il frappa avec ses mains sur sa cage thoracique, ce qui fit grand bruit et provoqua l'effondrement d'une bonne partie du plafond. L'un des dino, qui portait de grandes lunettes rousses et arborait un large sourire, détacha la tête du gorille et joua au foot ac ses congénères, tous vêtus du maillot de l'équipe du costa rica. L'un des gorilles voulut participer, et il fut découpé en quatre pour l'aider à jouer.

L'un des dinosaures effectua un six mètres qui parcourut tout le ccouloir et qui détruisit un tuyau ainsi que le ballon. Tout le monde avait l'air triste que le ballon soit perdu, parce que tout le monde pleurait. Le niveau de la chartreuse monta pour faire une partie de water polo. L'un des gorilles flottait à la surface comme un bouchon, mais tout d'un coup il disparut sous la surface et ne remonta pas. C'est interdit au water polo ça, j'en suis sûr. L'arbitre devait être d'accord avec moi car il siffla un penalty...
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MessageSujet: Re: le roman de Beep - livre I : la révélation   le roman de Beep - livre I : la révélation EmptySam 23 Sep à 20:12

EPISODE 7
*où l'envie de partir laisse place à l'envie de frapper l'auteur*

Lorsque je me réveillais, j'avais l'impression d'un troupeau de pingouins m'était passé dessus et qu'un pull inbibé d'huile de vidange remplaçait mon cerveau. Me relevant, je constatais que je me trouvais sur une plage au bord d'une rivière de chartreuse. Heureusement, j'avais dormi avec une touffe d'herbe dans une narine et un ver de terre dans l'autre pour m'empêcher de respirer les émanations hallucinogènes et éléphant-rosinogène du fleuve. Je tentais d'enlever la touffe et le ver mais ceux-ci semblaient être coincés dans mon être. J'entendais des voitures circuler à proximité et me dirigeais vers l'endroit où devait se trouver la route toute proche. Je devais toujours me trouver assez loin des bureaux de la DP.

J'arrivais donc sur une petite route de campagne, des vaches la broutaient paisiblement. Je me mis à faire de l'auto-stop. Après trois minutes une voiture s'arrêta. Je me précipitais du côté passager, et j'ouvrais la porte. Le conducteur était un gros type chauve. En lui assénant un coup de poing au visage, je lui disais pour m'excuser de cette impolitesse :
- Désolé mais j'ai pas le temps !
Sa tête voltigea, traversa la vitre, continua sur quelques mètres, puis comme si le cou avait été élastique, elle revint comme une balle et me projeta hors de la voiture. La voiture démarra en trombe.

La voiture qui suivit trente minutes plus tard était conduite, j'en étais sûr, par la personne qui m'avait sauvé. Je ne pus distinguer du chauffeur que ses cheveux longs, rien de plus. Mais la voiture roulait vite, et il fallait à tout prix que je la rattrape. Je regardais autour de moi, paniqué, mais rien ne semblait pouvoir m'aider. Mais mes yeux se posèrent sur une des vaches, et j'étais sûr que c'était la solution à mon problème.

Je sautais sur l'une d'entre elles, mais celle-ci s'affaissa sous le choc. Elle semblait avoir été écrabouillée par une presseuse de Noix de Fofo. Son sang noir et sa cervelle verte à pois rouge se mit à couler sur la route. Après avoir écrabouillé tout le troupeau de 354 vaches, je décidais de grimper sur un taureau. Celui-ci ne fut pas écrabouillé mais ne bougeait pas. Je lui criais toutes les injures que je connaissais et le frappais de tous les côtés, rien n'y faisait. Finalement, je me mis à lui gratter le dos et il s'élança. Pendant peu de temps, juste le temps qu'il ne s'écrabouille contre un arbre. Heureusement, la masse de chair et de sang m'avait amorti. Apparemment il n'y avait plus d'os. L'arbre avait du les manger.

Je revins sur la route. Une voiture se trouvait dans le fossé rempli de chartreuse. Le pare-brise était plein de sang. Je craignais que le conducteur ne soit mort mais en fait c'était juste le sang des vaches qu'il avait du écraser précédemment sur la route. J'ouvris la porte de la voiture. La personne qui s'y trouvait était assomée. Je la reconnus tout de suite : c'était ma sauveuse. Les mêmes cheveux soyeux faits de mille couleurs, les mêmes yeux choco-noisette (ici remplis de chartreuse mais bon) et les mêmes lèvres pulpeuses... Et pendant que j'essuyais le sang de son joli visage, je ne pensais plus à rien...
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MessageSujet: Re: le roman de Beep - livre I : la révélation   le roman de Beep - livre I : la révélation EmptyDim 24 Sep à 13:31

EPISODE 8
*où l'auteur est manifestement soit pervers soit sadique*

J'arrivais à la tombée de la nuit au bureaux de la DP. Ma sauveuse était enfin réveillée. Mais parvenir jusqu'ici n'avait pas été une partie de plaisir...

***

J'avais réussi à nous hisser sur le toit d'un bus scolaire, et je restais les membres crispés, m'accrochant tant bien que mal à une barre du toit d'une main et de l'autre maintenant la belle inconnue. Elle semblait avoir froid, sa peau était très pâle. Alors je la serrais contre moi, pour lui donner vie et couleurs, et aussi parce que je me sentais seul... Mais pendant que le car roulait à vive allure sur un long pont étroit soutenu par des poutrelles rouillées et des rivets défoncés, un barrage de police s'établit soudainement à l'extrémité de celui-ci. Le chauffeur de notre véhicule, individu peureux, cardiaque, alcoolique, drogué, dépressif et bleu s'effraya et glissa un brusque coup de volant qui fit déraper le 13,4 tonnes qui explosa la bordure du pont ainsi que les poutrelles de ce dernier. Et pendant que le car planait au-dessus de la rivière qu'on apercevait à peine à cause de la distance à laquelle elle se trouvait et des vapeurs de chartreuse, j'entendais le pont sombrer ds l'abime non sans grincements et autres frottements de métal. Ne pouvant plus tenir, je lachais la barre à laquelle je me tenais et agrippai ma protégée.

La suite est plutot floue... Je me souviens qu'après une chute libre de plusieurs minutes dans laquelle je m'accrochais à ma compagne jusqu'à lui enfoncer mes ongles dans sa chair tendre et douce. Heureusement la chartreuse ayant une densité très faible, le fleuve étant profond, nous nous sommes enfoncés de plusieurs mètres, et grace à une propriété de ce bon vieux Archimède, un grand volume de liquide fut expulsé jusqu'à une hauteur indéfinissable mais surement élevée et nous avons survécu. Etant donné les conséquences de la chute dans la chartreuse de deux corps qui faisaient au total 130 kg, je laisse imaginer à chaque lecteur les effets de la chute d'un bus et de ses 55 occupants. Je me relevais quelques minutes plus tard dans le lit de la rivière asséchée. J'étais encore quelque peu assomé mais déjà effrayé : il fallait que je trouve une solution avant que tout le liquide se trouvant actuellement dans la stratosphère ne retombe et avec lui quelques désagréments.

*

Les pêcheurs se trouvant en aval étaient particulièrement secoués. Après que le large fleuve se soit arrêté puis ait repris son régime traditionnel, un évènement troublant eut lieu : le passage d'une embarcation apparement composé de cadavres attachés entre eux par des filaments qui faisaient penser à des tripes ou à des intestins. Et sur ce radeau de fortune, se trouvait deux êtres, aux formes floues et qui semblaient quelques fois fusionner, deux êtres dont on ne pouvait distinguer les occupations mais qui paraissaient bien remuants. Avant que ces braves manants n'aient jetés leurs bouteilles et leurs joints par le fond, et juré qu'ils arrêteraient de boire, de se shooter, de parler, de manger et accessoirement d'arrêter le canniblaisme, l'étrange cortège avait disparu...

***

Et finalement j'approchais enfin des bureaux de la Dark Project. Ma sauveuse s'était enfin réveillé, et marchait tranquillement à mes côtés. Je ne pouvait m'empêcher de suivre le roulement de ses épaules. Elle se retournait quelques fois et dégageait alors d'un geste gracieux une mèche de ses cheveux bruns rebelles pour pouvoir me regarder de ses yeux pétillants de coquinerie. Sa robe légère laissait transparaître les formes généreuses de sa fine silhouette. Ce devait être une robe de bal pour pays tropicaux car composée de peu de tissu mais adroitement placé, mais ce peu de tissu était aujourd'hui en lambeaux ou taché et durci par la sang et la chartreuse, ce qui faisait que le peu de choses qu'il cachait autrefois ne l'était plus à ce moment. Les bureaux de la DP que j'apercevais de la colline où je me trouvais n'avaient rien de léger : c'était un austère château fort construit au sommet de la colline d'en face, légèrement plus basse, mais beaucoup plus escarpée. Toutefois certaines pierres semblaient refléter les lueurs du soleil mourant. A côté du château se trouvaient de nombreux bâtiments, dont les reflets bleutés leur donnait une apparence fantômatique. De larges et hautes murailles entouraient tous ces édifices, percée d'une seule et minuscule entrée. Il semblait y avoir foule devant celle-ci, une foule accomapgnée de nombreux gyrophares qui donnaient au lieu une apparence de soirée disco...

Ce fut alors que le commutateur de ma compagne s'activa et se mit à vibrer avec obscènité. Dès qu'elle le porta à ses oreilles, elle se mit à courir vers le château, tout en laissant à son oreille le commutateur qu'elle broyait à moitié...
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MessageSujet: Re: le roman de Beep - livre I : la révélation   le roman de Beep - livre I : la révélation EmptyLun 25 Sep à 20:02

EPISODE 9
*pervers ou pas pervers ? telle est la question*

La belle inconnue (eh oui je ne connaissais toujours pas son nom) m'avait facilement distancé. J'avais d'abord essayé de la suivre, mais je n'avais rien pu faire. Je m'étais résigné à aller vers le château. Après une demi-heure de marche entre les haies, les fossés, dans un silence absolu et la lumière mourante, je commençais à me croire perdu. Jusqu'à ce qu'au détour d'une haie, j'aperçoive l'édifice. Il y avait un large espace vide, sans haies, autour de lui. Mais des hommes s'amassaient à une prudente distance du pont levis, apparemment des forces de police vu les gyrophares. Poussé par la curiosité je m'approchais du lieu de l'attente.

D'après ce que j'avais pu voir, c'était des forces d'assaut qui se trouvait là : mitrailleuses et autres armements rutilants. Les hommes semblaient en avoir peur, et ils essayaient de s'éloigner de l'engin comme si il s'agissait de chartreuse avariée. Ils parlaient un peu, mais en chuchotant. Je restais dans un petit bosquet, allongé sur des canettes de bière. Le drapeau de la dark project, se mit soudain à flotter au dessus du château. Tous les hommes se turent, une voix enregistrée emplissait l'air sans qu'on sache d'où elle venait.
"La DP conseille au résidu d'armée se trouvant devant les portes de ses bureaux de partir. Si nous constatons qu'il y a encore des troupes foulant l'herbe se trouvant à proximité du pont-levis dans dix minutes, nous ouvrirons le feu."

Toute l'armée rit, avec décalage toutefois pour les unités se trouvant au bas de la colline. Et puisqu'ils prenaient tout ça pour une blague, tout grisés par la chartreuse basse qualité de l'armée (qui fournissait de mauvais trips), ils chargèrent le pont-levis à coup de roquettes. Mais quelle fut leur surprise lorsque toutes les munitions tirées rebondirent contre la porte et envoyèrent des lettres de condoléances automatisées aux familles. L'assaut s'arrêta de lui même. Succédant au silence causé par l'échec, un sifflement ébranla l'air, de plus en plus fort, de plus en plus grave, pour finalement devenir assourdissant. Une gerbe de flammes traversa rapidement mon champ de vision de part en part. La porte avait été explosée ainsi qu'une partie de la muraille voisine, par une sorte de gigantesque canon. Des morceaux de muraille volèrent ici où là, créant des bouillies partout où elles tombaient.

Ce fut ainsi que l'assaut commença. L'armée pénétra dans l'enceinte, certains soldats piétinés par la foule ou broyés par les roues des mitrailleuses. Toutefois l'armée qui entrait maintenant dans les bâtiments ne trouvait aucune forme de résistance. Mais soudain, il y eut un grand cri, et une forme noire, sautant de la muraille, s'éleva dans les airs, avant de retomber dans la masse, broyant quelques cerveaux et entrainant le sol avec elle jusqu'à ce qu'il ne fut plus visible. La porte du donjon s'ouvrit des des dizaines de planches de surf furent envoyés sur les militaires, découpant ici des jambes, là des bras. Les personnes se trouvant dessus, surfant sur une vague de sang, balançaient leurs fouets d'un vert fluo et agités de boules suivant les fils. Et pour terminer, les murs du donjon disparurent et furent remplacés par des pièces d'artillerie, tirant des projectiles de toutes le couleurs, de toutes les formes, de toutes les tailles...
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MessageSujet: Re: le roman de Beep - livre I : la révélation   le roman de Beep - livre I : la révélation EmptyMar 26 Sep à 22:28

EPISODE 10
*on croyait que c'était fini, et il faut que ça revienne...*

Un silence de plomb, que créait un épais nuage de poussière à l'odeur de soufre, avait succédé au massacre. Des morceaux de carlingue, de pneu, trainaient ici et là, ensanglantés, le sang du propriétaire, ou la cervelle de d'une personne traversée par des éclats d'obus, se mélant à la rouille. Le temps que le brouillard se lève, je réfléchissais : qui étaient ces gens ? Mais, alors que je réfléchissais, une cinquantaine de robots apparut. Ils farfouillaient les cadavres encore en un seul morceau, tandis que les autres faisaient du puzzle. Et, alors que je regardais autour de moi les robots affairés à leurs étranges occupations, tout d'un coup je vis un soldat, debout. Il avait l'oeil vide, d'un blanc quasi-transparent, qui laissait apparaître des veines vides de leur fluide... Je me demandais comment il pouvait tenir debout...

Un robot s'approcha de lui et commença à s'en occuper. Les couinements de ses articulations mal huilées laissaient croire que l'appareil sifflotait. Avec un appareil qui ressemblait à une scie à viande électrique, il découpa le crâne du vaillant militaire, qui n'émettait aucun cri de douleur. Il avait juste ouvert la bouche, ce dont profita une mouche pour venir pondre ses rejetons dans la chair morte. Quand le robot l'aperçut, il passa naturellement la bouche du patient au crache-flammes, avant de continuer la découpe. Après quelques secondes d'opération, le sommet du crâne sauta dans la pince du robot en émettant un "plop". La machine attribua un code-barre à la pièce de chair et la mit dans un sac, avant de plonger son bras rouillé dans la cervelle de l'homme.

L'appareil fit des mouvements circulaires, tel un robot-touilleur qu'on trouvait pour le loto de la foire aux saucisses. Il faisait comme si il cherchait quelque chose. Il bougea son bras plus vigoureusement, entraînant le crâne de l'homme dans ses mouvements désordonnés. Après un quart d'heure de lutte, le robot, sortit enfin du cerveau, maintenant transformé en méduse, un petit bout de cervelet. Le robot l'introduisit dans sa propre "bouche", l'agita avec la langue comme font les gourmets chez McDo, avant de la recracher dans sa main, satisfait. Il lança la petite boule à la poubelle, sur laquelle l'objet rebondit et tomba. Le robot, visiblement mécontent, alla à grandes roueries vers la poubelle, pris le bout de cerveau, maintenant couvert de poussière ainsi que de morceaux de sardines, et le fourra dans les déchets.

Après avoir retrouvé le bout de crâne manquant dans le sac grâce à son lecteur de codes-barres emprunté au SuperU du coin, il le posa sur la boite crânienne du soldat, qui eut droit comme la bouche à son quota de flammes, une colonie de fourmis rouges s'étant installées là. Puis il lui souda le tout avant de lui flanquer un bon coup de pied qui l'envoya dans les environs de l'horizon. En regardant ces pratiques atypiques, je n'avais pas remarqué que la poussière était retombée. Je me dirigeais donc vers le château, lorsqu'un robot m'attrapa et m'envoya en l'air quasi instantanément...
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MessageSujet: Re: le roman de Beep - livre I : la révélation   le roman de Beep - livre I : la révélation EmptyMer 27 Sep à 14:34

EPISODE 11
*le cerveau, ça se détériore avec l'âge, mais surtout ça se détruit très vite !*

Lorsque je me réveillai, la première chose que je fis fut de crier : un homme venait de prendre mon bras, sur lequel on ne trouvait que sang et chair, pas de peau. L'homme, qui maintenant je le voyais était un soldat, eut tellement peur qu'il s'enfuit, courant à toutes jambes, trébuchant à chaque pas. Je commençais à me souvenir : le robot m'assénant un solide coup de pied, le vol me brûlant la peau et ensuite plus rien. Une sensation de froid commençait à m'engourdir : il ne restait plus que quelques fils de mes vêtements calcinés. Une paysanne, entendant mes cris, vint à mon secours, et à un détour, m'aperçut. Elle devint toute rouge, fit quelques petis gestes désordonés, venait vers moi, repartait, avant de perdre connaissance. La nuit tombant, je n'eu d'autre choix que de m'habiller avec les épais vêtements de la grasse paysanne, que je rangeais dans une grotte toute proche. Les cousures rudimentaires de l'habit m'aggressaient la peau, et je criais de nouveau plusieurs fois. De crainte d'être repéré par d'autres paysannes, pouvant elles avoir le coeur solide, je m'enfonçait dans la caverne pour y passer la nuit.

Elle était profonde, et j'avais comme l'impression qu'elle était éclairée. Après une demi-heure de marche, j'atteignis une grande porte d'aluminium, luisant à la lumière d'un écriteau rose fluo : DP. (J'apprendrais plus tard qu'en fait j'étais encore assez proche du château, malgré mon envolée brûlante.) Est-ce que j'avais enfin trouvé l'entrée, après avoir failli me noyer dans montagne de choconours, après m'être évadé de la prison, et le reste ? Je n'en savais rien, mais, méfiant, je tentais d'entrer enfin à la DP.

D'abord, il me fallait passer la porte rutilante. Sur celle-ci il était écrit, : "Bien des dangers t'attendent derrière cet huis. Pour arriver à ce que tu cherches, il faudra faire preuve d'intelligence, de courage, et de bravoure ! Mais d'abord il faut passer cette porte, et pour cela tu dois répondre à l'énigme !" Et au moment même où je lisais le drenier mot, une main griffée me prenait le bras. Après s'être remis de ses émotions (j'avais encore un peu mal), la créature, un chevache blanc, s'adressa à moi d'une voix un peu endormie, comme si il n'était pas vraiment là.
"- Ainsi donc, tu veux rentrer, jeune paysanne ? dit-il en regardant ma tenue. Bien. Réponds à l'énigme, et ton souhait sera exhaucé.

Pour trouver le mot que tu cherches,
je ne te donnerais que quatre indices :
le premier et que ce mot commence par un s.
Le second, est qu'il y a un t à la fin de ce m mot.
Le troisième, est qu'il y a un i dans ce mot.
Le quatrième, c'est que la chose en question,
je l'ai dans ma poche.

Tu n'as le droit qu'à un essai, après, tu dois me donner un tonneau de chartreuse pour en avoir un autre."

Je réfléchissais. SIT ? et il l'a dans sa poche. La réponse me vint toute suite. Je me tournais vers la porte, m'approchais du micro qu'il y avait à côté :
" - Une citerne !"
La porte s'ouvrit en coulissant bruyamment.
- Je suis content, je vais enfin pouvoir partir ! dit le chevache. Depuis que l'autre m'avait ramené une centaine de tonneaux, je savais plus le mot de passe. En plus, les gars là-bas ils ont repris les tonneaux et emmenés dans leur cave ! Je vais aller chercher mon du.
Et il partit, trainant sa citerne. Je pensais aux créatures que j'allais devoir affronter et dont j'avais entendu une fois le cri derrière la porte, mais ce n'étais que des dinos bedonants, sirotant un ptit verre de vodka tonique, se curant les canines. Un système de voies ferrées leur apportait tout ce dont ils avaient besoin. Ils ne remarquèrent même pas ma présence. Mais, tout d'un coup, un homme, ressemblant de près ou de loin à une balle de golf, entra en gesticulant, et me cria :
"- Qu'est-ce que vous faîtes avec les animaux ! Vous n'avez rien à faire ici ! Sortez immédiatement !"
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MessageSujet: Re: le roman de Beep - livre I : la révélation   le roman de Beep - livre I : la révélation EmptyJeu 28 Sep à 19:48

EPISODE 12
*boire ou écrire, il vaut peut-être mieux choisir après tout*

Après que la Boule m'aie fait sortir, il me laissa tranquille. Apparement, personne ne m'avait remarqué lorsque j'étais dans l'enclos, et pourtant il y avait beaucoup de monde. J'étais dans un couloir, mais je ne pouvais pas voir très loin, il avait l'air d'être sinueux. Il n'y avait aucun panneau pour m'indiquer où je devais aller. Alors je pris à droite, parce que la plupart des gens allaient à droite. Ils allaient en fait à une fontaine de guimauve froide, pour se refroidir, car l'air était chaud de toutes les personnes qui passaient ici et cherchaient les toilettes depuis deux heures. Mais la guimauve avait tendance à se solidifier dans le foie ou dans le sang, alors la plupart des gens se posaient sur les bancs, avant de se relever précipitament, l'odeur du lama ayant tendance à rester dans les basses couches de l'air. Après avoir cherché un peu partout quelque chose qui aurait pu m'indiquer une direction à suivre, je ne trouvais pour seule indication qu'une boutique qui arborait l'insique : "cartes". Il y avait une très longue queue pour obtenir le précieux document, fait de papier hygiènique rose aggloméré.

Après trois heures dans ces conditions, on commerce à trouver l'attente un peu longue. Il y avait de plus en plus de monde dans la pièce, l'air était de plus en plus chaud et moite. De la condensation se formait au plafond, et quelques fois une goutte salée me tombait sur les lèvres. Il y eut quelques malaises, et des ambulanciers arrivèrent, piétinant le plus de pieds possible, tournant en rond, la mauvaise personne sur la civière, se demandant ce qu'elle faisait là. Après avoir marché douze fois de suite sur les mêmes pieds, ils durent se rendre à l'évidence : ils étaient perdus. Ils se mirent à la queue, la civière posée verticalement sur le mur, la personne ayant fait un malaise se faisant masser le dos. J'avançais très lentement. Quelques aventuriers avaient tenté de trouver leur chemin seuls, cinq revinrent, trois moururent sur la route, aucun n'arriva au but. Une personne, ayant payé sa carte, cria que c'était une arnaque et fut écrasée par une baignoire d'or tombant du plafond. Le sang remplit la baignoire, avant de s'écouler dans le syphon, tourbillonant de droite à gauche, avec des reflets dorés.

Mais la carte de la personne ayant disparu mystérieusement était tombée par terre, à côté de la baignoire. 183 mains l'attrapèrent dans la même seconde, chacun recevant une part égale, qui se décomposait instanément, agressée par la sueur apportée par le propriétaire et les rayons des lampes se trouvant au plafond. Toutes les personnes ayant possédé ce magnifique trésor soupirèrent, mais soudainement, la baignoire s'envola pour repartir par le plafond. De nombreuses personnes s'arrochèrent au pieds de l'objet doré, mais lorsque la douchette disparut, la trappe se referma, et tout ce qui se trouvait au-dessus fut sectionné puis envoyé aux dinos, juste derrière. Les propriétaires regardaient à travers la vitre les animaux s'empiffrer de leur chair, du moins si il leur restait la tête pour voir le spectacle. Un type était même passé de l'autre côté, et ces joyeux animaux firent un baby-foot de toutes pièces avec ses membres.

Et, pour cloturer le spectacle, une voix endormie, s'éleva d'un combiné et dit : "Il ne faut pas contredire le gouvernement, non non non..." Et les murs commencèrent à trembler. En fait ils se resserraient. Il y eut une cohue générale, des piétinements, des yeux crevés, des cheveux arrachés pour passer devant la personne. Les dinos accoururent à la fenêtre, et regardèrent dans l'étau bouillonnant. Tout le monde criait, et les reptiles salivaient d'impatience. Des requins, des lapins, des baobabs sortirent de terre et se placèrent à côté de la vitre. Soudainement, à l'intérieur de l'étuve, une femme cria : "les femmes et les enfants d'abord !!!". Tous les hommes la regardèrent fixement pendant trois secondes, et elle tomba à la renverse. Ce fut alors que j'eus une idée : je pris cette femme, la balança au-dessus de la foule et sautais sur elle. Et, profitant de la vague de personnes créée par une inclinaison du sol de plus en plus marqué, je descendais l'allée. Un sillage de personnes renversées s'établissait derrière moi, se faisant masser instantanément. Et après avoir descendu le couloir, j'arrivai enfin à sortir de celui-ci, mon surf apprivoisé détruisant la porte close...
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MessageSujet: Re: le roman de Beep - livre I : la révélation   le roman de Beep - livre I : la révélation EmptyVen 29 Sep à 19:41

EPISODE 13
*Beep, c'est comme une pompe à essence : on sait jamais ce qui va sortir, et on a jamais su ce qu'il y avait dedans...*


Alors que je franchissais la porte, j'entendais le plafond du couloir derrière moi tomber. Une vague de sang, poussé par la masse d'arcanite et de béton, s'engouffra dans le hall, emportant tout dans son sillage, avant de descendre à la cave par l'escalier. Tous les bancs, tous les palmiers en pot, toutes les machines à café, toutes les boissons du rez de chaussée, se retrouvèrent au milieu des vaisseaux, garés aux sous-sol. Heureusement, mon surf m'avait amené à l'étage, et je pouvais regarder en toute sécurité la masse de sang et de chair se vidant dans les égouts comme dans un lavabo. Mais le spectacle ne dura pas longtemps, et je repartai en direction de l'accueil, pour connaitre enfin ce à quoi m'engageait cette lettre.

L'hotesse était en train d'entretenir une discussion agitée, les chaines de ses lunettes austères oscillant grandement. Son interlocuteur, un homme nerveux et d'assez petite taille, bondissait sur place en même temps qu'il parlait. "Mais c'est inadmissible, je me suis encore fait raider, que fait l'alliance, que fait la compagnie d'assurances...
- Plainte non valide, allez voirles explications des philosophes sur comment atteindre son bien-être intérieur et ne pas se faire raider, suivant.
- Bonjour madame, j'ai reçu une lettre rose à pois verts m'invitant à venir travailler ici." Avec mes habits de paysanne dont le bas était ensanglanté, la peau de mon visage se décollant et mes cheveux fumant, elle devait me prendre pour un fou. Mais apparement non, puisqu'elle me répondit tout sérieusement : " Mais où est-elle, cette fameuse lettre." Et ce fut à cet instant que je me rendis compte qu'elle avait du être brulée entre les épisodes 10 et 11 ! Je la cherchai partout, pendant longtemps, avant de me rendre compte qu'elle s'était imprimée sur mon avant-bras. "C'est bizarre... me dit l'hotesse. Comment avez-vous fait pour entrer ici ?
- Bah... par la porte...
- Incroyable ! C'est vraiment stupéfiant ! Ca n'a pas du arriver depuis l'autre avec ses 100 tonneaux ! Exceptionnel ! Vous devez être remarquablement intelligent !
- Euh... Surement, oui ! Mais qu'est-ce qu'elle fait, cette lettre ?"

Mais l'hotesse ne m'entendait plus. Elle était devenue à moitié folle, et elle me montrait à toutes ses collègues en disant que j'étais quelqu'un exceptionnel, que ça deviendrait un grand nom de la DP, d'une façon ou d'une autre... Il fallut que je supporte pendant trois heures cette abominable gamine, et au fil des minutes j'avais de plus en plus envie de l'édenter à la scie sauteuse, de lui transpercer le coeur au tournevis, de lui broyer le cerveau au taille-crayon, de lui faire une liposuccion avec une pompe à vélo, etc... Finalement elle répondit enfin à ma question et me dit d'aller voir le bureau du recrutement.

Puisqu'elle m'avait enfin dit tout ce qu'elle savait, je pus enfin faire tout ce que je m'étais empêché de faire. Je partis peu de temps après, l'esprit reposé. Apparemment toutes les personnes que la folle avait invitées étaient parties, vu que la salle était vide. Il n'y avait donc personne pour m'indiquer ma route. Je sortis donc de là. Une longue queue s'était formée en mon absence pour se plaindre, de nombreuses personnes attendaient sous le soleil brulant qui traversait la haute verrière, sur ses poutres gravées de signes runiques, une lettre orange vif à la main, qui criait à tout bout de champ un rapport d'espionnage. Certaines de ces personnes avaient la figure carbonisée, mais elles avaient dans ces cas là une enveloppe rouge à la main, qui crachait des flammes dans toutes les directions.

Je demandais à l'une de ces personnes, dont de petites flammes parsemaient les habits, où s trouvait le bureau du recutement.
"-C'est simple, me répondit-elle, vous prenez..." Mais elle n'eut pas le temps de terminer sa phrase. Retenu par des cordes, un bélier en bois massif, avec une tête à l'effigie d'un dromadaire, venait de surgir d'un des murs, et, suivant une courbe parabollique, il venait de percuter de plein fouet la pauvre femme, emmenant avec lui le corps et laissant sur place les membres. Un voix dans un haut parleur cria : "On a pas à indiquer aux noobs où se trouve le bureau du recutement, ils ont qu'à le trouver !" Mais, recevant dans mes bras un avant-bras de la femme, je trovait un étrange tatouage sur le poignet. C'était un plan des bureaux de la DP...

Je partais en courant pour les bureaux de recrutement, qui se situaient quelque part entre le 16e et le 17e étage, ma course folle seulement ralentie de temps à autre par quelques sangliers d'intérieur, et un nain suicidaire. Après avoir esquivé le dragon qui gardait l'entrée du 142e escalier, tué les hydres qui sortait des marches manquantes de ce même escalier, repoussé des chauves-souris vampires, annihilés une douzaine d'esprits malfaisants, j'arrivais enfin devant la porte de bois du bureau du recrutement. Avant d'entrer je gagnais un combat contre la marmotte géante qui gardait la porte, et élargissais cette dernière en la rongeant, car elle n'était qu'à la taille d'un nain nain.

Dans la pièce circulaire qui se trouvait derrière, dont les murs n'étaient recouverts que de pierre, de chêne noir, il n'y avait qu'un bureau, lui même fait de ce bois, et sur ce bureau une épée d'argent, de cristal et incrustée de rubis, étincelants dans l'obscurité. Mais alors que je la prenais, les murs se transformèrent en escaliers, faits une pierre noire qui émettait une faible lumière. Ils menaient à un étage supérieur, d'où venait une très forte lumière, sous laquelle disparaissait la porte où j'étais. Je montais ainsi vers la lumière, mainteant obligé de fermer les yeux tant elle était aveuglante. Elle me perçait les yeux à travers les paupières, et bientot je sentais du sang brûlant couler de chaque côté de mon nez. Bientot il coula partout sur mon visage, emplissant ma bouche, me faisant suffoquer, imbibant mes habits de sa chaleur, les rendant de plus en plus lourds... Ma tête tournait, et de plus en plus, au fur et à mesure que je montais les marches. Mes chaussures se remplissaient de sang, elles étaient de plus en plus lourdes, je n'avais plus assez de forces pour les porter sur la marche d'au-dessus...

FIN DU LIVRE I
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